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Le bon plan Too Good to Go : bien manger pour 3 euros !

Des restaurants et artisans bordelais qui distribuent leurs invendus en doggybags à partir de 2/3 euros ? C’est la bonne idée des inventeurs de « Too Good To Go » !

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On vous en a parlé à plusieurs reprises sur Instagram, et après 1 mois de tests méticuleux, nous pouvons sans hésitation classer l’application « Too Good To Go » parmi nos grooos coups de cœur de l’année dans la catégorie « bons plans ».

Zoom sur cette appli anti-gaspi, qui conviendra à la fois aux étudiants et petits-budgets, et à nos lecteurs écolos qui aiment se faire plaisir à l’unique condition que cela ne fasse pas de mal à la planète.

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Too Good To Go, c’est quoi ?

Too Good To Go (en français « trop bon pour partir », sous-entendu à la poubelle), est une application mobile qui permet aux consommateurs d’aller récupérer des invendus dans leurs restaurants préférés à des heures définies par le restaurateur, et surtout à moindre coût (entre 2 et 7 euros pour en moyenne un plat et un dessert minimum).

L’objectif : permettre aux consommateurs de se faire plaisir pour peanuts, tout en luttant contre le gaspillage alimentaire. Le slogan de l’appli : « un geste pour la planète, un repas dans ton assiette ! »

Tout simple, mais il fallait y penser…

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La genèse du projet

Lancée en juin 2016 à Lille et à Paris, Too Good To Go est une application mobile remplie d’ambitions positives. Après le succès de leur campagne de crowdfunding et plus de 12 000 euros récoltés, l’appli s’est développée dans d’autres villes (dont Bordeaux) et est aujourd’hui disponible dans 36 villes en France.

Lucie Basch, qui a développé l’application en France – Crédit photo : TooGoodToGo.fr

L’objectif : consommer autrement 

10 millions de tonnes d’aliments sont jetées chaque année en France, et pire encore, 1/3 de la production mondiale est jetée tous les ans : ce sont ces chiffres astronomiques qui ont donné naissance à l’appli Too Good To Go. Aujourd’hui, le gaspillage alimentaire représente un enjeu clé de notre société et, grâce aux nouvelles technologies, il est possible de développer des solutions pour le réduire. C’est ainsi que l’idée de développer une plateforme qui lutterait contre le gaspillage alimentaire pour consommer autrement a pris forme.

Lucie Basch, fondatrice de Too Good To Go France, a eu le déclic en passant un soir devant une boulangerie aux poubelles pleines.

 « En entendant les nouvelles lois françaises contre le gaspillage alimentaire qui incitent désormais les commerçants à trouver des solutions pour ne plus jeter, je me suis dit qu’il était temps de développer une solution afin que tous les français puissent s’inscrire au quotidien dans la lutte contre le gaspillage alimentaire ».

Chaque jour, grâce à Too Good To Go, 1 tonne de gaspillage est évitée dans le monde !

Quelques chiffres

  • Appli lancée en juin 201.
  • Présente dans plus de 36 villes en France : Paris, Lille, Strasbourg, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Montpellier, Nantes, Rennes, La Rochelle, Poitiers, Niort, Aix-en-Provence, Montauban, Marseille, Saint-Nazaire, Metz, Nancy, Grenoble, Reims, Bayonne, Biarritz, Anglet, Saint-Étienne, Toulon, Brest, Dijon, Angers, Nice, Valenciennes, Roubaix, Rouen, Mulhouse, Orléans, Annecy…
  • 400 000 téléchargements de l’application.
  • une communauté de plus 2000 commerçants qui revendent leurs invendus.
  • plus d’1 million de repas sauvés à l’international.
  • plus de 300 000 repas sauvés en France.

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Comment ça marche ?

C’est ultra simple…

1- Vous téléchargez l’appli et vous vous créez un compte.

2- Vous regardez les offres dispos à Bordeaux (ou dans les autres villes françaises où l’appli est développée), et grâce à la géolocalisation, les commerçants seront affichés par ordre de proximité.

3- Vous choisissez votre doggybag selon les disponibilités (pastille verte = encore des dispos) en faisant bien attention à l’heure de récupération des produits.

4- Vous payez en ligne (par carte ou par Paypal), la plupart du temps 3 euros la part. Attention, aucun règlement sur place !

5- Vous vous rendez chez votre commerçant à l’heure prévue avec votre propre contenant/sac, et avec votre téléphone chargé puisque le commerçant devra valider votre bon d’achat sur l’appli.

Y a quoi dans les doggy-bags ?

La composition de votre box surprise dépendra de chaque restaurant, et pourra varier chaque jour selon les invendus. Généralement, vous aurez au minimum un plat et un dessert, ou une entrée et un plat, dans les boulangeries vous pourrez trouver des viennoiseries mais aussi parfois des sandwichs ou salades. Parfois, vous serez surpris de la quantité glissée par le commerçant dans votre panier, et dans tous les cas, vu le prix, vous ne serez jamais déçu.

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Le prix

On va faire simple : pour Bordeaux, ça va de 2 euros le doggybag à 7 euros; En moyenne, ils sont quasi tous à 3 euros la « part ».

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L’heure de récupération des invendus

Pas nécessairement le soir, mème si en règle générale la fin du service sonne l’hallali des invendus. Cela sera donc majoritairement à 22h, mais pour certains commerçants qui ne servent pas à diner ce sera plutôt aux alentours de 18h. L’heure de récupération (un créneau imposé) est indiqué pour chaque deal, à vous de réserver votre repas à une heure où vous serez disponible !

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Quels types de commerces ?

Sur Bordeaux, vous avez vraiment de tout ! Et dans l’ensemble, la bonne surprise est de ne pas retrouver uniquement des « chaines industrielles » mais majoritairement des petites échoppes où tout est fait maison.

On retrouve de bonnes adresses végétariennes comme le « Cactus Coffee » ou « Le Ptit Chez Moi », et des pâtisseries et coffee-shops qui déboitent comme « Mona », « SIP », « Mont Royal » ou encore « Banana Café ».

Également, des artisans comme la Poissonnerie des Capus, une fromagerie, ou encore le primeurs des Grands Hommes. Mais aussi une Biocoop à Lormont ou un primeur fermier à Talence.

Sont aussi présents quelques restaurants à sushis et bonnes adresses asiatiques (comme le « Santosha » et » Gyoza Factory »).

Des adresses à la mode et de bonnes tables comme « Mango Chill », « Faustine’s », « Julienna », « Chez Dude’s »…

Aussi, de bonnes chaines de restauration comme les boulangeries « Paul », « Perrin » (notre coup de cœur niveau quantité !!!) et « la Mie Câline », les différents spots « SoGood », et les chaines d’hôtels qui proposent de récupérer les viennoiseries invendues du petit-déjeuner (Mercure, Ibis et Novotel).

A noter : il y a aussi des commerçants à Pessac, Bègles, Villenave-d’Ornon (le Biocoop), Talence, Lormont (le supermarché Spar), Cestas et Mérignac( par exemple le Kosy).

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Les conseils du Derrière :

  • Réservez votre doggybag très tôt le matin car l’appli a beaucoup de succès, et les repas partent très vite. Surtout les sushis et les salons de thé à la mode en ce moment.
  • Toujours prévoir un contenant et un sac pour transporter vos victuailles, mème si les commerçants essaient toujours de vous les fournir de façon hygiénique pour le transport. Mais dans l’optique de limiter le gaspillage, les emballages sont proscris.
  • Bien penser à demander quels plats/produits peuvent être congelés ou non, si vous voyez que vous en avez trop. Par exemple, les produits MacDo, c’est no way puisque déjà décongelés, et certains pains de boulangerie de chaine aussi. Faites très attention à ça.
  • Demandez jusqu’à quand les plats peuvent être consommés : certains dateront du jour mème (mais les restaus changent tous les jours de plat du jour) donc pourront être gardés une journée, d’autres seront en dernière limite de consommation.
  • Vue la faible somme que vous coûtera ce repas, ne faites pas les difficiles et ne demandez pas à choisir, sauf si le commerçant vous y invite. Respectez le principe de l’appli.
  • Si vous en avez les moyens, donnez de temps en temps aux sans-abris via l’appli. On vous aide à manger pour pas cher, faites vous aussi un geste en aidant les plus démunis.

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Pourquoi on a aimé ?

Et bien déjà car c’est vraiment un très bon plan…

Le prix est vraiment ouf. Sur une douzaine de restaus testés, on a été déçus qu’une seule fois (mais parce que le plat était vraiment mauvais, donc rien à voir avec l’appli). A chaque fois, c’était Noël dans notre petit cabas !

Ensuite, car cela nous a permis de découvrir de nouveaux spots gourmands, dont on n’avait jamais entendu parlé : beaucoup de petites échoppes où tout est fait maison sont présentes sur l’appli !

Mais surtout, car ce site est vertueux dans les trois domaines du développement durable (économique, social et écologique), quand trop souvent on limite ses préceptes au simple pan écologique.

Économique, car il établit un rapport gagnant/gagnant entre le commerçant et le consommateur :

Les pertes sont minimisées pour le prestataire et l’appli permet de faire venir des gens dans son magasin (et donc inciter à d’autres achats, ou du moins à se faire connaitre), et évidemment pour le consommateur c’est un sacré bon plan éco.

Écologique, car le gaspillage c’est mauvais pour la planète.

On pollue la terre pour générer des matières premières, on pollue la terre pour les transformer en usine, on pollue la terre pour les acheminer sur des étales, on pollue la terre en réduisant une bonne partie de ses produits en déchets, on pollue la terre pour stocker et se débarrasser de ces déchets.

Au final, permettre à des gens de venir chercher les invendus plutôt que les jeter, c’est faire un premier pas vers de meilleures pratiques.

Social, pour une double raison.

L’appli permet à des petits-budgets (comme les étudiants) de se faire plaisir pour très peu, quand ils n’ont pas les moyens d’aller au restaurant. Par exemple, sur certains spots, on a aisément pu manger à 3 pour 3 euros (Boulangerie Perrin certains soirs, et le café MacDo qui a fourni le p’tit dej à 3 gros mangeurs avec un sac unique rempli de 2 muffins, 2 parts de cake, 1 part d’apple-pie, un cookie, 2 chocolatines et une baguette).

Les mauvaises langues diront : « mais le vrai engagement social c’est de donner à des sans-abris et des gens dans le besoin plutôt que de se faire de l’argent sur les invendus« . Et c’est en répondant à cela que vient la seconde raison.

Alors déjà, n’imaginez pas qu’en vendant leurs invendus à si bas-prix les restaurateurs se font des « nouilles » en or hein, et croyez encore moins que ceux qui donnaient déjà aux sans-abris du quartier ne le font plus (en tout cas, la boulangerie dans notre rue le fait toujours).

Ensuite, il faut savoir que collecter les invendus pour les redistribuer à des personnes démunies, avec tout le process sanitaire de vérification des produits, et de maraude efficace derrière, cela a un coût, et Too Good To Go permet justement de faire cela, en donnant la possibilité de verser 2 euros ou plus aux sans abris via l’application. Ainsi, ces dons permettent de collecter des invendus pour aller les redistribuer à des personnes dans le besoin.

A ce jour, alors que l’appli n’a été lancée qu’il y a un an, plus de 2500 repas ont été distribués. Il y a également la possibilité pour le consommateur de participer à ces maraudes pour aider les équipes en s’inscrivant sur le site (cela est évidement encadré par un membre de l’équipe Too Good to Go).

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Infos pratiques :

Le site : http://www.toogoodtogo.fr

Télécharger l’appli : sur Iphone // sur Android

Les villes dispos à part Bordeaux : Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Toulouse, Montpellier, Nantes, Rennes, La Rochelle, Poitiers, Niort, Aix-en-Provence, Montauban, Marseille, Saint-Nazaire, Metz, Nancy, Grenoble, Reims, Bayonne, Biarritz, Anglet, Saint-Étienne, Toulon, Brest, Dijon, Angers, Nice, Valenciennes, Roubaix, Rouen, Mulhouse, Orléans, Annecy…